Combattre l’imposture du « monde d’après » en s’engageant résolument pour un tourisme durable !
Le « monde d’après » a été décliné à l’envie dans les médias, les cercles privés et publics, les tribunes des uns et des autres pendant ce long confinement. Cela perdure avec le dé-confinement et la reprise bien que les grandes envolées se percutent durement avec les choix économiques et sociaux qui sont mis en œuvre dans cette période de relance par le gouvernement comme par les chefs d’entreprises. Il faut dire que ce concept est une véritable imposture qui rappelle le populaire « demain on rase gratis ! » ou le plus spirituel «paradis des croyants ».
Bien évidemment, nous rêvons de changer bien des choses dans nos vies, cela est bien légitime et même indispensable mais ce changement il n’est pas pour demain, il est pour aujourd’hui.
Pour ce faire, la SCOP EKITOUR s’est engagée résolument pour un tourisme populaire durable au service des humains et des territoires en s’éloignant résolument du tourisme de masse prédateur des espaces naturels et de la vie des habitants.
Nous proposons, bien avant le COVID, des voyages et des vacances répondant à notre raison d’être, engagés dans la protection de la planète, favorisant la rencontre, la découverte et le partage sans oublier l’indispensable « droit aux vacances pour toutes et tous ».
Pour ce faire, nous mettons en place plusieurs catalogues.
Tout d’abord, le catalogue « Nouveau Regard, voyageons en France et plus loin », il est créé avec les communautés d’hospitalité de la plate-forme de voyages « Les oiseaux de passage » et nos partenaires historiques de nos destinations équitables et solidaires.
Ensuite, le catalogue « Séjours toutes formules », lui il est créé avec un panel de partenaires de confiance, agences réceptives et voyagistes.
Et bien sûr, le catalogue « Vacances solidaires » destiné aux publics jeunes, handicapés, familles, seniors éloignés des vacances avec le soutien des politiques sociales du tourisme mises en place par les CSE et les pouvoirs publics.
La grande nouveauté pour EKITOUR en 2021 sera la création d’un catalogue « Poitiers et sa région » avec si possible la gestion d’un hébergement.
Le changement n’est pas le même pour tout le monde
Vous allez nous dire qu’EKITOUR n’est pas seule à vouloir le changement et nous vous répondrons que nous en sommes très heureux en ajoutant que chacun a choisi son camp du changement et qu’il n’est pas le même.
Du coté des grands patrons de la profession, quelques uns, comme Jean-François Rial (Voyageurs du monde), préconisent une fiscalité contraignante pour permettre de financer les transformations écologiques nécessaires pour sauver la planète et cela pas seulement pour le tourisme. D’autres, comme Alain Capestan (Voyageurs du monde) qui veut « réinventer le fonctionnement de la planète pour sauver le tourisme » ou comme Jean-Pierre Nadir (fondateur d’Easyvoyage) qui trouve que « le tour-operating est à bout de souffle » et qui tous veulent transformer en profondeur la façon de voyager. Pas de mystère, l’impact direct est toujours le même, le coût plus élevé des voyages et la conséquence en sera l’exclusion de plus en plus grande d’une partie de la population du droit aux vacances et aux voyages.
Du coté des réseaux auxquels appartient EKITOUR, l’approche est tout autre puisque l’UNAT veut « préserver une offre de vacances de qualité au cœur des territoires tout en soutenant le départ en vacances des Français, à tous les âges et dans toutes les situations de vie » tandis qu’ATD imagine un plan de transformation du tourisme où sobriété carbone, préservation environnementale, entraide, solidarité et justice sociale côtoient retombées économiques locales et tourisme de sens.
Le tourisme social et solidaire, la raison d’être d’EKITOUR !
Le choix, auquel les entreprises du tourisme ont à faire face, se résume assez simplement entre le tourisme du capitalisme vert et le tourisme de l’économie sociale et solidaire.
Depuis sa naissance en 1973, EKITOUR s’est toujours positionnée et a toujours œuvré pour un tourisme social et solidaire. Elle a aussi toujours revendiqué une politique sociale du tourisme auprès de l’Etat, des collectivités territoriales et les organismes sociaux.
C’est la solution pour le monde d’aujourd’hui et d’après … Allons-y vite !
